Que vous ayez été vilain, que votre partenaire l’ait été et qu’il mérite une bonne punition, ou tout simplement pour imposer votre domination ou vous laisser soumettre, inviter la fessée dans ses rapports sexuels, de manière consentie, augmente largement l’excitation durant l’acte.
1. Pour redorer son blason
Si elle est très excitante pour nombre d’entre nous, la fessée a encore mauvaise réputation et peut mettre certaines personnes mal à l’aise. Elle peut être vue comme un jeu sexuel attrayant, ou simplement être considérée comme dégradante. Et pour cause, les siècles de domination hétéropatriarcales, qui se passe de consentement, ne lui ont pas rendu la tâche facile.
« On peut être négativement marqué par des représentations cinématographiques qui valorisent les relations entre des hommes âgés et des femmes-enfants et on peut voir l’acte comme infantilisant », détaille Noémie Gmür, autrice de podcasts et sexothérapeute, dans Slate. De plus, « le malaise éventuel autour de la fessée peut provenir pour partie de la pornographie accessible gratuitement. Celle-ci est encore très patriarcale et met majoritairement en scène des femmes soumises », revient-elle.
2. C’est une forme de soumission consentie et désirée
S’adonner à a fessé aide à lâcher prise et à se faire assez confiance pour se soumettre. On peut imaginer des jeux de rôle, par exemple en mettant en œuvre une forme de punition. En général, elle arrive au moment de la levrette. Elle apparaît alors comme une forme de rituel de soumission, consenti. Laissez-vous aller à des jeux de pouvoir.
3. Pour faire monter l’excitation
Pratiquer la fessée fait augmenter l’excitation du partenaire : c’est prouvé ! « Elle active une partie du corps riche en zones érogènes. L’anus en est la plus évidente, car la plus proche. De plus, les coups portés irradiant vers le ventre stimulent également, par les vibrations impulsées, le clitoris ou le pénis. Selon les cas, la fessée provoque très rapidement une excitation sexuelle troublante », détaille Italo Baccardi, auteur de Osez… la fessée.
Or la limite entre le plaisir et la douleur étant mince, dans les deux cas, c’est la dopamine, hormone du plaisir qui est sécrétée. Dans un cadre sexuel, c’est évidemment le plaisir qui l’emporte.
4. Elle excite les deux partenaires
La fessée peut être excitante à la fois pour l’homme et pour la femme. Par nature, elle impose un rapport de dominant-dominé, en fonction de ce qui excite l’un ou l’autre des partenaires. En tout cas, pour être efficace et excitante, elle doit, comme dans toutes pratique sexuelle, plaire aux deux partenaires, mais aussi consentie par les deux parties. Au risque de paraître ridicule ou de passer à côté d’un bon moment.
Rien à foutre de l’avis des autres, toutes ces pratiques de dominant-dominée, dominante-dominé, jeux de role,deguisement, oui la fessée, tout cela reste dans notre bulle des plaisirs et ont cultivent fort dans notre jardin secret !