Du tabou à la popularité explosive, la relation au sexe anal change de manière marquée en fonction des générations. Si elle était considérée « tabou » auparavant, la jeunesse semble l’explorer avec engouement dans ses pratiques sexuelles. Face à cette envolée de popularité, des docteurs ont choisi d’informer sur les risques liés à cette pratique pour les femmes.
Les femmes ont plus de risques liés à la pratique du sexe anal
Selon une étude IFOP de 2019, les femmes sont 53% à avoir expérimenté la sodomie en 2019, contre 46% en 2014. Mais ce sont nos amis anglais du journal The Guardian, qui se font le relai des recommandations médicales publiées par le British Medical Journal.
Faisant face à une croissance de cas présentant des « fissures anales » dites « lésion du sphincter » ou encore des incontinences fécales, il est devenu urgent de prévenir des risques liés à pratique du sexe anal.
Le corps médical, témoin de ces changements, souhaite ainsi alerter sur les conséquences que peuvent avoir les rapports anaux, plus particulièrement les femmes. En effet, les femmes ont un sphincter plus fragile, moins résistant. Il est recommandé de porter une attention particulière en cas de saignements ou douleurs qui surviendraient après un rapport annal, car ils ont les signes d’un trauma.
Des séquelles physique et psychologiques dont il faut se prémunir
Par ailleurs, si les risques de maladies sexuellement transmissibles sont souvent évoqués par les médecins, les risques physiques ou psychologiques le sont beaucoup moins.
Également, des manquements dans les diagnostics portés par les médecins ont été notés,
soulignant les conséquences d’un sujet encore tabou. Ou encore de trop fragile prévention concernant les atteintes psychologiques ont été rapportées sur des femmes s’étant « senties obligées ».