Atteindre l’orgasme au travers de l’acte sexuel est la source de nombreux bienfaits. Mais certaines réactions de votre corps, durant ce moment de lâcher prise, peuvent être totalement inattendues. Parmi ces réactions, qui sont propres à chacun, certaines personnes peuvent pleurer…
Les larmes avant ou après l’orgasme
Avant toute chose, il est important d’être précis quant au moment durant lequel les larmes arrivent. Si vous vous interrogez sur le fait que votre partenaire, ou vous même, pleuriez durant l’acte sexuel, il faut ici distinguer les larmes de joies de vraies larmes de souffrance.
Si les pleurs arrivent avant l’orgasme, elles peuvent aussi se révéler être le signe d’une vraie douleur physique.
L’ocytocine, hormone de l’attachement
Si les larmes arrivent après l’orgasme, elle peuvent aussi être liées à un autre phénomène appelé : dysphorie post-coïtale ou « sex blues ». D’ailleurs, elles peuvent survenir aussi bien après un acte sexuel à deux, qu’après la masturbation. Preuve qu’elle n’est pas une conséquence liée au partenaire mais bien une conséquence du mélange chimique lié aux hormones, qu’active notamment l’orgasme.
La libération d’ocytocine, qui est l’hormone de l’attachement, activée au moment de l’acte de sexuel serait motrice dans l’activation du « sex blues ». Le lâcher prise lié à l’orgasme peut alors faire remonter ces larmes, sans que l’on n’en ait le contrôle.
Si certaines personnes pleurent de joie d’autres peuvent sentir un réel moment de détresse qui est le signe de la résurgence d’un traumas qui refait surface pendant la pratique sexuelle. Mais il est important de réussir à ouvrir le dialogue avec votre partenaire sur ces potentielles traumas ou douleurs que l’acte pourrait réveiller.