Les raisons pour lesquelles certaines femmes souffrent durant l’acte sexuel et la pénétration sont diverses. Elles peuvent se situer à l’entrée ou au fond du vagin, au niveau de la vulve ou dans la région pelvienne. En attendant de vous adresser à un professionnel de santé, voilà quelques pistes.
L’endométriose
L’endométriose n’a pas encore révélé tous ses secrets. Cependant, il semblerait qu’elle soit liée à des facteurs génétiques. Le diagnostic « se fait souvent par hasard, avec un retard moyen de cinq années, durant lesquelles la maladie a eu le temps de causer des dommages notables », d’après l’Association française de lutte contre l’endométriose.
Quand on souffre d’endométriose, le sang remonte vers les trompes durant les règles, emportant les cellules de l’endomètre hors de l’utérus. Ce tissu est sensible aux hormones ovariennes et peut coloniser les ovaires. Mais cela peut aussi causer la stérilité. Ainsi, cela peut créer des douleurs vaginales lors des rapports sexuels.
La ménopause
20 % des femmes ménopausées actives sexuellement, souffriraient de dyspareunie, d’après le Collège national des gynécologues et des obstétriciens français (CNGOF). Le manque d’hormones fragilise des tissus, ce qui affaiblit le flux sanguin digital et crée une atrophie vulvovaginale. En effet, la ménopause provoque une baisse d’œstrogènes, causant une diminution de la libido. Le vagin est donc moins bien lubrifié. Dans ce cas, il est conseillé de se servir d’un lubrifiant, ce qui rendra les frottements moins douloureux.
Une infection vaginale
« Les infections à répétition, comme les mycoses et les infections vaginales, représentent un facteur de risque vers une vulvodynie, douleur orificielle plus chronique », d’après le CNGOF. Ces infections peuvent, elles aussi, être la cause de douleurs durant l’acte.
Le stress
Le stress ne provoque pas directement des douleurs. Mais, il nous rend moins excités et donc, le vagin peut être moins lubrifié, car les muscles sont plus tendus. Par ailleurs, « certains médicaments comme les antidépresseurs, les médicaments contre l’hypertension, les antihistaminiques, les sédatifs et certaines pilules contraceptives peuvent également avoir un impact négatif sur la lubrification vaginale », d’après le CNGOF. Si les relations sexuelles vous stressent pour une raison ou pour une autre, essayez d’en parler à votre partenaire ou à un professionnel de santé.
Une déchirure de l’hymen partielle
Lors d’une première relation sexuelle, l’hymen se déchire, ce qui peut être plus ou moins douloureux. Chez certaines femmes, « les douleurs sont importantes, avec une rupture impossible ou incomplète de l’hymen qui peut être trop épais, voire un peu fibreux. La mise ou le retrait difficile de tampon peut parfois être un signe de cet hymen épais. Une toute petite intervention locale, sous anesthésie locale, permet de sectionner cet hymen récalcitrant et tout rentre dans l’ordre », indique le CNGOF.