Le candaulisme, cette nouvelle pratique sexuelle en vogue

En 2016, les recherches concernant ce mot explosent. Même si elles ne sont pas des preuves tangibles de passage à l’acte systématique, elles restent révélatrices d’un intérêt soudain d’ampleur. On vous explique le mythe aux origines du mot et la pratique sexuelle qu’il invoque!

D’où vient l’expression? 

L’expression remonte au VIII ème siècle avant J-C, Candaule était roi de la Lydie. Il ne cessait de venter les charmes de son épouse auprès de Gygès, son officier. Candaule l’invite à vérifier par lui-même la beauté de la reine. Dans un premier temps, il refuse. Jusqu’à un soir où il reste cacher et assiste finalement au coucher de la Reine. 

Mais la reine l’aperçoit sans rien dire, elle est convaincue que si Gygès l’a vue, c’est en raison de son mari qui aurait voulu l’humilier, elle. Elle se met donc en tête de vouloir le venger. 

Le lendemain elle met Gygès devant deux options : être tué ou tuer le roi Candaule et prendre son trône. Gygès choisira la deuxième option et tue le roi dans son sommeil avant d’épouser la reine et de devenir maître du royaume. 

Une explosion de recherche sur le net depuis 2016 

Derrière cette histoire, le caudisme parle de « compersion » soit l’inverse de la jalousie : on se réjouit du bonheur d’autrui. Un mot souvent lié au poly-amour. 

De nos jours, le candaulisme fait référence au fait de regarder son conjoint avoir un rapport sexuel avec une autre personne. Ce n’est pas du voyeurisme, car ici tout le monde est consentant. C’est une pratique que certains qualifient « d’infidélité consentie », une pratique dans les lignées de l’échangisme.

Le plus important est de définir un cadre et des règles avec son/sa partenaire avant d’expérimenter. Des applications telles que « Le troisième », en France, permettent de mettre en contact les différents protagonistes.