Les poils pubiens sont bouclés pour augmenter l’attraction sexuelle

En général, les poils pubiens poussent à l’arrivée de l’adolescence. Mais vous êtes vous déjà demandés pourquoi ces derniers ont une forme légèrement bouclée ou frisée ? Rien n’est dû au hasard sur le corps humain. Outre le fait qu’ils protègent les parties intimes, cette particularité permet de retenir les phéromones sécrétées par les parties intimes.

Ils protègent les parties intimes

Certes, il y a autant de formes et de couleurs de poils pubiens qu’il y a d’êtres humains, cependant, ils ont tous une forme légèrement ondulée. Ces derniers ont une forme courbée dès la racine et poussent donc de cette façon. Cela n’a d’ailleurs rien à voir avec la forme de nos cheveux.

Ils poussent de cette manière à cause de la structure des follicules pileux, que l’on retrouve dans la région génitale. Ce sont ces derniers qui définissent la forme du poil. D’une manière générale, ces poils sont présents pour protéger les parties génitales des frottements durant le coït, mais aussi pour que les parties intimes ne soient pas trop exposées aux bactéries et infections. À cet endroit, la peau et les muqueuses sont particulièrement sensibles. C’est pourquoi, l’épilation intégrale n’est pas forcément recommandée pour cette zone.

Ils gardent les odeurs des phéromones

Plusieurs hypothèses sont avancées par la science pour expliquer cette forme ondulée. D’abord, il est possible que ce phénomène soit lié à l’évolution. Des poils drus et frisés nous protégeraient mieux que de longs poils fins. Mais il semblerait également que les poils pubiens et la forme qu’ils prennent permettent de conserver nos phéromones. Cette substance chimique est sécrétée par l’apocrine, qui se trouve au niveau de l’aine. Les phéromones sont des informations biologiques transmises à travers les glandes des individus de la même espèce, entrainant des réactions physiologiques et comportementales et donc une attirance sexuelle.

De plus, les boucles des poils laissent plus de places à la flore bactérienne génitale. Elles se nourrissent de la sueur très présente à cet endroit, évacuant ce composé – légèrement – odorant. Cependant, « il ne faudrait pas non plus surestimer leur rôle tant ces phéromones ne sauraient régir l’ensemble de nos relations, nos rapports répondant selon des mécanismes multifactoriels plus complexes », d’après Marc Galiano, médecin urologue sur France Inter.