On le sait, la fellation, pratique qui consiste à stimuler le pénis avec la bouche et la langue, peut apporter autant de plaisir à celui qui la reçoit qu’à celui qui la pratique. Et, pour multiplier l’effet de jouissance, la science s’est intéressée au sujet.
Décriée puis banalisée
Il faut attendre le XVIIIe siècle pour que la fellation soit considérée comme un art de vivre chez les libertins. Avant cela, elle était plutôt considérée comme un art pratiqué par les prostituées, ou les femmes de « petites vertus ».
Cette pratique s’est ensuite démocratisée avec le porno, dans le courant des années 1980. Selon une enquête Ifop de juillet 2014, 85 % des femmes ont déjà « léché ou sucé le sexe d’un de [leurs] partenaires », alors qu’elles n’étaient que 55 % en 1970, d’après le rapport Simon, première étude du genre parue en France.
Stimuler le gland et lubrifier
La stimulation de la zone du gland est l’un des facteurs clé pour un orgasme réussi chez les hommes, selon une étude de Debby Herbenick, chercheuse et éducatrice sexuelle, dans l’étude The Role of Anatomy in Female Orgasm, de 2017. C’est pourquoi il est important de s’attarder sur cette zone durant la fellation. Le gland est la zone la plus sensible du pénis, donc en prenant le temps de se concentrer dessus, le plaisir ressenti peut être multiplié.
Par ailleurs, la salive peut être utilisée comme lubrifiant naturel durant l’acte. Cette étape est importante pour éviter les frottements et améliorer la sensation. Mais vous pouvez aussi vous servir de lubrifiants à base d’eau, pour intensifier l’effet.
Pression et rythme
Trouver le bon rythme est aussi primordial. Cela dépend évidemment des deux partenaires, donc pour trouver le bon rythme, la communication entre les deux personnes est primordiale. Par ailleurs, la pression exercée durant la fellation est tout aussi importante, comme le rapporte une étude de Stuart Brody, datée de 2010. L’exercer sur la zone du frenulum, zone de la peau située sous le gland, peut aussi améliorer la qualité de la fellation. En revanche, il ne faut pas y appuyer de manière excessive, pour éviter douleur ou inconfort.
La variété des mouvements ajoute aussi de l’excitation : variez les rythmes et les pressions pour trouver ce qui fonctionne le mieux sur votre partenaire.
Communication et consentement en guise de mots d’ordres
Enfin, il est important de souligner que comme toutes les pratiques sexuelles, la communication reste le mot d’ordre. C’est aussi ce qui permettra aux deux parties de se détendre, ce qui aura pour effet d’augmenter le plaisir et de mieux cibler ce que l’un et l’autre aiment. Concentrez-vous sur les sensations ressenties afin de profiter du moment présent. Rappelons aussi que le consentement est indispensable et qu’il peut être retiré à tout moment.
meme avec de bonnes explications (sur papier) rien ne remplace la pratique
mesdames et mesdemoiselles, comprenez ce qu’il vous reste à faire
fellation pour lui, cunni pour elle ,vive le bon 69 !!!