C’est la mélodie qui accompagne l’acte sexuel : les femmes ont souvent tendance à pousser des cris durant l’acte sexuel, beaucoup plus que les hommes, plus discrets, qui après des siècles de domination patriarcale, ont plus de mal à exprimer leurs émotions. Mais pourquoi les femmes ont-elles besoin d’exprimer leur plaisir par es petits – ou gros – cris de jouissance ?
Attirer d’autres mâles
La bonne technique pour pousser des cris durant le sexe, est évoquée dans le kama sutra, entre les VIe et VIIe siècles. « Pour la majeure partie des gémissements, elle peut utiliser, selon son imagination, les cris de la colombe, du coucou, du pigeon vert, du perroquet, de l’abeille, du rossignol, de l’oie, du canard et de la perdrix », lit-on. On vous le concède, nul besoin de pousser des cris en imitant tous les animaux de la ferme. Pourtant, reste à savoir pourquoi les femmes ont-elles besoin d’exprimer leur plaisir à travers des cris ?
Mais les femmes ne sont pas les seuls mammifères à pousser des cris durant l’amour. « Les preuves s’accumulent qu’en poussant ces cris, une femelle appelle les mâles de son groupe et les incite à la couvrir à leur tour », selon Christopher Ryan et Cacilda Jetha, auteurs de Au commencement était le sex. D’après eux, les cris étaient émis comme un « appel à la copulation », envers des mâles extérieurs au groupe, « apportant ainsi du sang neuf dans le pool génétique« . On entend ce genre de bruits que durant l’acte sexuel. Par ailleurs, il semble que les femelles qui ont une sexualité libre, poussent des cris plus complexes que celles qui sont monogames.
Ils sont libérateurs de l’énergie orgasmique
« Pourquoi la femelle de notre espèce prend-elle le risque d’attirer toute cette attention » ? Car, un boucan pareil peut attirer d’éventuels prédateurs. Selon les auteurs, cela pourrait-être lié à un stratagème pour activer le réflexe éjaculatoire du mâle. Mais chez les humains, ces cris servent « à attirer les mâles vers la femelle ovulante et sexuellement réceptive, favorisant ainsi la compétition entre spermes, avec tous les avantages qui en découlent, reproductifs et sociaux », reviennent les chercheurs.
« Les vocalises pendant l’amour sont des signaux utiles notamment à la montée de l’excitation, à sa poursuite, et même, entretiennent le sentiment amoureux », d’après le psychiatre, anthropologue et sexologue, Philippe Brenot, co-auteur de Pourquoi c‘est si compliqué l’amour ?. Ces cris sont « libérateurs de l’énergie orgasmique », que ce soit pour les femmes ou pour les hommes. Ces derniers, qui sont moins habitués à exprimer leurs émotions, ont moins de mal à concéder que les cris de leur partenaire augmentent leur plaisir.
Manipuler le comportement du mâle à leur avantage
Pousser des cris pendant l’acte génère « des émotions chez l’auditeur et le force à réagir : les cris ne sont pas seulement considérés comme des sons, mais aussi comme des déclencheurs d’une sensibilisation accrue« . Selon une étude de deux chercheuses en psychologie britanniques Gayle Brewer et Colin Hendrie, menée auprès de 71 femmes âgées de 18 à 48 ans, 66 % d’entre elles « vocalisent », pour accélérer la montée vers l’orgasme du partenaire.
87 % se justifient en expliquant qu’elles comptent ainsi améliorer sa confiance en lui. En somme, c’est un moyen pour elles « de manipuler le comportement du mâle à leur avantage« . Et si les bruits sexuels ne sont pas réservés aux hommes, ces derniers « beaucoup de pudeur chez l’homme à exprimer ses émotions, des sons, avec l’idée que c’est féminin et hystérique, au sens négatif du terme. Il ne veut pas participer à cette mise en scène de lâcher un peu bestial », d’après la psychologue et psychanalyste, Catherine Blanc, sur Europe 1. Mais selon elles, ces derniers devraient se lâcher un peu, car se forcer au silence « réduit la puissance du plaisir« .
j’aime bien ses cris qui m’infoment sur l’avancement de sa jouissance pour liberer
etla mienne sans le priver de grognements rauques moins mélodieux et des fois assez rarement cela peut etre tip-top en symbiose. A un certain age nul podium à gravir,médaille à decrochée, seulement que son plaisir est mon plaisir et mon plaisir est son plaisir, rien de plus,rien de moins, egaux.