Selon une étude publiée par le site anglophone Illicit Encounters, nous aurions bien un âge auquel notre activité sexuelle atteindrait son apogée. Un avis que Geneviève Labelle, sexologue, tend à nuancer depuis son cabinet canadien.
La quarantaine
L’étude se base sur les réponses de 825 anglais, qui concordent à dire que la quarantaine serait l’âge de l’apogée sexuelle (37.4% des femmes et 34.5% des hommes sont d’accord avec cette affirmation).
Toutefois au micro de Radio Canada, Geneviève Labelle, évoque aussi le mythe de l’apogée sexuelle pour l’homme à ses 18 ans, et dans sa trentaine pour la femme. Une légende urbaine qui se serait construite notamment via Alfred Kinsey qui a attribué le pic hormonal au pic sexuel. Mais, elle précise : « Une des choses que j’aime bien répéter, c’est que nous ne sommes pas que nos hormones. Oh non! ».
Un mythe à déconstruire
« Mais dans la vraie vie, ce n’est pas un cadeau qui arrive à un âge donné : c’est la suite logique des expériences vécues, de la connaissance de soi, de la confiance en soi, de la capacité à s’abandonner ou pas, de la capacité à ressentir les sensations physiques, etc. » explique Geneviève Labelle pour Radio Canada.
En cela il est important de déconstruire ce mythe de « l’apogée sexuel », insiste la sexologue, d’autant plus qu’une femme qui a un travail, des enfants et dort peut, pourra forcément connaître une baisse de libido, due à ces contraintes extérieures. Contrairement à ce que nombres de ses patientes pensent, une possible apogée sexuelle sera impactée par ceux-ci sans que cela ne vienne d’une défaillance propre aux femmes.