Les petits secrets sexuels de nos souverains nous sont bien cachés durant nos cours d’Histoire. Pourtant, certains d’entre eux ont la réputation d’être de vrais chauds lapins et certaines anecdotes ont eu de vraies portées politiques.
Jeanne de Bourgogne (1293-1349), la menthe religieuse
Elle est la femme de Philippe V. Mais, ce dernier l’abandonnait, ce qui était loin de convenir à son épouse. D’après les légendes, Jeanne, née de Navarre, aurait eu de très nombreuses aventures avec de petits travailleurs, avec lesquels elle s’acoquinait durant son temps libre. Une autre histoire raconte que la souveraine s’adonnait à des jeux sexuels avec des amants. Puis, elle les aurait fait tuer, placer dans un sac et fait jeter dans la Seine, afin qu’ils ne révèlent pas son coquin petit secret. On n’est jamais trop prudent. L’unique de ses conquêtes qui aurait survécu, serait Buridan, professeur d’université, que ses élèves ont sauvés. S’il n’évoque pas directement le nom de la reine, c’est de lui que vient la rumeur.
Henri IV (1553-1610), le séducteur en série, qui aime aussi les très jeunes filles
Environ soixante-dix liaisons, plus ou moins durables : c’est le nombre recensé d’amantes dans les biographies de ce roi. Et il Henri IV ne jouait pas à la fine bouche : nonnes, prostituées, filles de fermes, belles ou laides, il les lui fallait toutes. « Dès qu’il apercevait une frimousse qui lui plaisait, marquise ou ribaude, il descendait de cheval et la lutinait, à même le sol, contre un arbre, dans une étable… », à en croire Henri de Romèges, historien, d’après Ça M’Intéresse. Mais il avait aussi la réputation d’avoir « finit par multiplier les frasques avec de très jeunes adolescentes », comme plus tard Louis XV », rappelle Herodote.
Louis XIV (1638-1715),
Louis XIV était décrit comme « le plus beau roi d’Europe ». Et on peut dire qu’il a largement profité de cette réputation. Le roi Soleil avait plus d’une quinzaine de maîtresses officielles, mais il est impossible de connaître le nombre exact de conquêtes qu’il a eu. Selon certaines rumeurs de l’époque, il aurait eu tellement d’amantes, que cela lui aurait coûté aussi cher que le château de Versailles. Sa première relation sexuelle remonte à ses 14 ans et il développe rapidement une vraie addiction à l’acte, relate Ça m’intéresse.
Il couchera même avec des amies de sa mère, Anne d’Autriche. Et dans ses vieux jours, le roi ne perd pas sa vigueur. À soixante ans passés, il a régulièrement continué à rendre grâce à la marquise de Maintenon, l’une de ses maîtresses officielles.
Louis XV (1710-1774), l’obsédé pédophile
Fils de Louis XIV, il ne s’est pas intéressé aux femmes avant ses 24 ans. Jusqu’au moment où il rencontre Madame de Mailly, l’amante Richelieu, qui la place dans le lit du souverain. C’est une véritable révélation pour lui. Le roi aurait eu de très nombreuses maîtresses. Parmi les plus célèbres, Madame de Pompadour et la Comtesse du Barry. D’ailleurs durant les dîners chez la Comtesse, chaque invité pouvait choisir un partenaire pour finir sa soirée dans une des chambres.
Quand le roi n’a plus eu de relations sexuelles avec Madame de Pompadour, cette dernière lui aurait fourni de jeunes filles qui n’avaient pas d’éducation. De nombreux pamphlets affirment que le roi a fait ouvrir un harem, au Parc-aux-Cerfs, dans lequel vivaient de jeunes femmes kidnappées. Il avait ainsi un panel de jeunes filles à sa disposition. C’est « un sinistre individu qui serait sûrement en prison de nos jours », d’après l’historien Alain Dag’Naud, sur France Bleu. Selon de nombreux historiens, il avait si peur des infections sexuelles, qu’il ne couchait qu’avec de très jeunes filles, vierges. Aujourd’hui, on peut appeler cela sans crainte, de la pédophilie.
Cléopâtre (69 av. J.-C-30 av. J.-C), la dévergondée
De nos jours, la sexualité de Cléopâtre ne nous semblerait pas si débridée. Mais à cette époque, les femmes n’étaient pas supposées prendre autant de bons plaisirs dans la chair. À 18 ans, « elle séduit Jules César, qui débarque à Alexandrie, en lui apparaissant vêtue de voiles légers », relate Sciences et Vie. Après la mort de César, elle s’éprend de Marc Antoine. Elle le rejoint à Tarse, en Cilicie, « un navire à la poupe dorée, entourée d’un équipage de servantes déguisées en nymphes ».
Par ailleurs, « pour conserver l’ascendant sur son amant durant dix ans et pimenter leurs ébats, elle aurait organisé des orgies dans son palais et formé un groupe de douze compagnons, hommes et femmes, choisis pour leur grâce, leur intelligence et leur sens de la volupté ». En voilà une qui savait vivre.